Restructuration des services en gare : LUTECE et la FNAUT Picardie dénoncent un nouveau recul du service public.
Après avoir lancé l’expérimentation des trains sans chefs de bord sur la ligne Beauvais – Paris, malgré les vives protestations des usagers et des cheminots, la SNCF, avec l’accord du Conseil Régional, s’apprête désormais à réduire les horaires et journées d’ouverture d’une trentaine de gares ou à fermer définitivement leurs guichets.
Ces guichets, jugés insuffisamment utilisés à l’heure d’Internet et des smartphones et trop déficitaires, jouent pourtant un rôle important auprès des voyageurs.
En effet, les distributeurs (quand ils existent) n’acceptent généralement pas la monnaie, proposent un nombre limité de trajets et surtout ne remplaceront jamais les conseils d’un agent.
Or, le service public de transport doit rester commode d’utilisation aussi bien pour les usagers occasionnels que réguliers, quels que soient l’heure et le lieu.
Par conséquent, il est incohérent et inacceptable que le personnel soit supprimé à la fois à bord des trains et en gare, rendant l’achat de titres de transport ou la recherche d’information très difficile voire impossible pour de nombreux usagers.
Plus que cela, nos transports doivent conserver une dimension humaine. Les automates peuvent certes rendre des services, mais seuls les personnels peuvent faire face aux imprévus, gérer une crise en tenant compte des situations spécifiques et assurer la sécurité des usagers.
Si des mesures doivent êtres prises pour maîtriser les coûts d’exploitation afin que le financement du service public reste supportable pour la collectivité, elles doivent l’être en concertation avec les usagers et répondre aux besoins en matière d’accueil, d’information, de vente et de conseil.
C’est pourquoi nous présentons une série de recommandations destinées à limiter au maximum l’impact de cette « restructuration » sur les usagers tout en proposant des services innovants qui tiennent compte de ces objectifs.
Alexis, bonjour
Je suis d’accord ne général Contre-‐propositionsdeLUTECEedelaFNAUTPicardie sauf sur certains points : l’amplitude doit être plus importante le maitn et en fin de journée et il faut conservir une ouverture en milieu de journée car des usagers voyagent également, il y a plusieurs catégories de voyages et toute la région ne va pas seulement travailler sur Paris, il faut tenir compte de ce point de vue car les modifications concernent 30 gares en Picardie Oise mais aussi l’Aisne et la Somme. Par ailleurs, l’idée de regrouper les services publics est très intéressantes mais pas forcement à sur un autre site en ville ou dans les petites villes Il serait plus intéressant de regrouper ce point multiservicess dans la gare elle-même, en plus nous avions dans la Région Picardie à l’initiative du Conseil Régional deux gares multiservices sur la ligne Laon – Reims « Saint Erne et Guignicourt
Cela peemet de concerver une activité pour le personnel de la gare, car nous avons bien compris le but de la SNCF et qui veut dans quelques années une présence humiane très diminuer dans les gares régionales ce que nous pouvons regreter. Par ailleurs, les distributeurs BSL et DBR2 (réseau national et régional) ne sont pas accessible aux réglement en espèce et dans les points d’arrêts (quand ils sont équipés) on ne peut pas prendre son billet au dernier moment TOUT LE MONDE N A PAS DE CARTE BANCAIRE IDEM POUR LINTERNET
De plus l’amplitude de fermeture en soirée doit arrêter d’être réduite quand on voit la fermeture de guichets de ventre à Saint Quentin 2ième ville de Picardie fermée à 19H10 et après plus rien les guichets automatiques et plus de présence dans la gare aucun agent et cela s’étend partout. Deplus les personnes en situation de handicap qui utiliese Acces + ne peuvent plus revenir en soirée car plus d’agent gare fermée, cela est le cas à Noyon, Chauny, Tergnier INTERDIT pour eux de prendre les trois derniers TER qui reviennent de PARIS ?
Merci pour votre intervention et je soutiens votre démarche en tenant compte de tous
Cordialement
Antoine LAMOTTE
Bonsoir Antoine,
Notre demande que les gares soient ouvertes en alternances aux périodes de pointes du matin ET soir fait suite à la décision prise par la SNCF et le CRP de réduire le nombre de jours d’ouverture de certaines gares qui sont actuellement ouvertes tous les jours en semaine uniquement en matinée.
Nous pensons qu’il est préférable que ces gares restent ouvertes tous les jours (LàV) mais sur des amplitudes horaires plus réduites. Le fait d’ouvrir le matin dès les premiers trains répond bien à la demande des usagers quotidiens et l’ouverture le soir est propice à l’achat de billets pour des trajets occasionnels (souvent à forte valeur ajoutée) aussi bien pour les « navetteurs » que pour les clients réguliers ou occasionnels qui n’ont pas la possibilité de se rendre en gare le matin avant d’aller au travail.
Le regroupement de services (administratifs ou commerciaux) dans les bâtiments voyageurs est une idée à explorer, sur laquelle il faudra travailler en collaboration avec la SNCF et les maires que le souhaitent.
L’impossibilité pour un nombre important de personnes d’effectuer ses achats sur les distributeurs ou sur internet, d’une part parce que comme tu l’as dit, tout le monde n’a pas de CB, d’autre part parce que les bornes et les sites ne sont pas aussi souples qu’un guichet, est un problème que nous avons pointé.
C’est pour cela que nous avons demandé que les grandes gares soient équipées de DBR acceptant la monnaie, et que le nombre de DBR et BLS dans ces gares soient également augmenté afin de limiter le temps d’attente aux guichets sur lesquels des utilisateurs de gares dont il n’a pas été possible de conserver les mêmes horaires d’ouverture devront se reporter. Notre demande de déploiement de points de vente TER chez les commerçants et administrations est également destinée à répondre à cette problématique. Cela a également pour but d’améliorer le service dans les communes dont la gare a été fermée depuis longtemps…
Nous tenons également à ce que des agents commerciaux soient présents sur de larges amplitudes dans les principales gares.
Cordialement,
Alexis.
bonsoir,
moi ce que je trouve important, voire essentiel, c’est qu’il y ait suffisamment de trains et qu’ils respectent les horaires, après oui, c’est mieux s’il y a des chefs de bord dans les trains. Mais franchement concentrons nous et mobilisons nous sur l’essentiel.
Si pour que les trains soient à l’heure il faut du matériel et des voies entretenues, alors mobilisons nous la dessus. Après, je trouve mieux qu’il y ait un controleur à bord. Mais s’il ne peut rien faire pour faire en sorte que le train soit à l’heure alors, je trouve sa présence moins utile (sauf pour la sécurité, mais là c’est à des heures ou je ne prends pas le train)
soyons mobilisés et clairs sur nos objectifs. Je pense qu’il faut mettre la pression sur la régularité, l’information et les horaires. Ce qui n’est pas toujours fourni par les controleurs (pas de leiur faute par ailleurs).
Bonjour,
Il est évident que la sécurité, la qualité de l’offre et la régularité sont primordiales. C’est pourquoi nous nous sommes toujours mobilisés sur ces sujets, avec des résultats non négligeables (trains supplémentaires obtenus en 2011 et 2012, adaptation des compositions des trains à leur fréquentation, travail sur le projet horaire 2015…), et nous continuerons car la qualité de service est souvent loin d’être satisfaisante.
Effectivement, la présence d’un contrôleur ne suffit pas à elle seule pour que le train soit à l’heure, mais elle permet dans bien des cas de limiter les conséquences d’un incident : le conducteur seul ne peut gérer dans de bonnes conditions l’application de ses procédures de sécurité, de dépannage en plus de la prise en charge et de l’information de centaines de passagers.
L’information (en gare et à bord des trains) et la commodité d’utilisation des transports pour tous les usagers font aussi parti de nos exigences, c’est pourquoi nous ne pouvons rester sans réagir face à des régressions du service annoncées brutalement, sans concertation ni mesures pour limiter les désagréments que vont subir les usagers.
On peut comprendre que le Conseil Régional souhaite maîtriser les coûts d’exploitation si cela à pour but de continuer les investissements et le développement de nos transports, mais pas n’importe comment. C’est la philosophie des contre-propositions que nous avons transmis au Conseil Régional et que nous défendrons.
Cordialement.