Si vous empruntez régulièrement les Intercités 12023 (Paris 16h04 – Creil 16h30 – Amiens 17h22), 2025 (Paris 16h31 – Boulogne 19h26) ou 12321 (Paris 16h34 – Saint-Quentin 18h13), vous avez certainement entendu les annonces diffusées sur les quais de Paris-Nord et à bord de ces trains :

A partir de lundi 9/03,
– Le 12023 (Paris 16h04 – Creil 16h30 – Amiens 17h22) ne desservira plus Creil
– L’arrêt sera reporté sur le 2025 (Paris 16h31 – Amiens 17h38 – Boulogne 19h26) dont le départ sera avancé de 6 minutes et qui desservira Creil à 16h55.

Ces modifications devraient permettre de résoudre les problèmes de sur-occupation des Intercités semi-directs de 16h04 et 16h34 au départ de Paris. La forte surcharge de ce dernier, liée à l’absence de train vers Compiègne et St-Quentin en milieu d’après-midi, nécessitait en effet que des mesures d’urgence soient prises (en plus de l’ajout d’une 10^ème voiture) pour garantir des conditions de transport et de sécurité acceptables.
Elles provoquent par contre une augmentation des temps de trajets Paris – Creil (report imposé sur le TER de 16h07), Paris – Amiens et dégradent sensiblement les liaisons entre Creil et Amiens : le trou d’offre entre ces deux villes passe de 2h à près de 2h30.

Ces aménagements se justifient en attendant mieux, mais ils sont loin d’être satisfaisants. Nous demandons donc à la Région et à la SNCF d’étudier des solutions plus pérennes, ce qu’ils auraient dû faire AVANT la mise en place du Service 2015 puisque ces problèmes avaient été identifiés par les associations et les collectifs d’usagers.

Les modifications apportées à la grille horaire doivent préserver les liaisons entre les deux principales gares picardes et ne pénaliser ni les usagers Creillois, ni les Amiénois.
 Prendre le risque de reporter le problème sur d’autres trains n’est pas acceptable.

LUTECE avait en effet proposé en janvier des aménagements différents, qui répondaient aux mêmes objectifs, mais sans présenter les inconvénients des changements qui s’appliqueront à partir du 9 mars.
Il est par exemple possible de limiter la fréquentations des INTERCITES 12023 et 12321 en créant un TER au départ de Paris à 15h34 ou 15h49, à destination de Compiègne ou de St-Quentin, par décalage de l’un des trains circulant en début d’après-midi à des horaires rapprochés.

Il n’existe actuellement aucun train Creil – Paris pendant 1h27 (entre 14h37 et 16h04) et aucun train Paris – Compiègne pendant 1h57 (entre 14h37 et 16h34). Positionner en train en direction de Compiègne/St-Quentin à 15h34 permettrait de soulager les INTERCITES de 16h04 et 16h34 en comblant le déficit d’offre.
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